Bonjour,
Je suis encore dans un cybercafé. Nous n'avons pas encore accès à Internet à la maison malgré mon contact auprès du DG d'un fournisseur Internet bien coté ici. C'est un canadien informaticien que j'ai rencontré qui m'a donné ce contact. Mais pas facile quand même d'avoir du service ici.
Même chose pour l'appartement où on devait fournir ce qu'il fallait pour vivre. Cependant, j'ai du acheter des poubelles, des plats et sans doute un autre set de vaisselle. J'ai pas de grille-pain et aucun "malaxeur" pour les gâteaux ou potages. Le frigo est gros comme celui que l'on retrouve dans les hôtels et pas moyen de faire poser des moustiquaire par l'intendance qui est aussi absent que les objets qui me manquent. Heureusement que j'avais apporté quelques trucs de cuisine supplémentaires avec les recommandations de Pierre.
Autrement, j'organise la vie pour qu'elle soit agréable pour tout le monde. Nous sommes maintenant membres du Club de France : bibliothèque, tennis, squash, piscine, basket, et de l'air et une vue agréable. On y va déjà régulièrement.
Samedi soir, nous irons assister à une pièce de théâtre camerounaise au centre culturel français. La semaine prochaine, une employée de l'immeuble où nous sommes chantera dans cette même salle. Et durant le week-end de Pâques, nous parlons d'une excursion avec le véhicule qu'utilise les enfants pour aller à l'école soit un Land Rover. Nous le louerons sans doute en gang ainsi que les services d'un chauffeur.
Pascal s'acclimate bien à sa nouvelle école. Daniel cependant est plutôt sensible à la méthode de certains professeurs. La "menace" verbale, qui n'est pas tolérée dans nos écoles québecoises, est plutôt monnaie courante dans les écoles françaises; ce que j'ai déjà connue et que les enfants ne se rappellent pas avoir connue eux-mêmes au Burkina. Daniel en est vivement affecté. Il faudra envisager d'autres stratégies. On va voir avec le temps... du moins d'ici à juin.
Autrement, je passe beaucoup de temps avec les jeunes. Et j'en suis très contente. J'ai commencé à écrire cette semaine. Il ne me manque que Internet pour être autonome dans mon travail. Mais j'ai aussi besoin de repos, ce que je prends tous les jours.
Voilà pour aujourd'hui et pour cette semaine. Je vous laisse et à bientôt.
Brigitte
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