Quand j'avais arrêté de raconter l'histoire, le chauffeur avait perdu sa carte de taximan parce qu'il n'avait pas voulu donner de l'argent (10 000 Franc CFA (20 $)). Ensuite, il est allé voir au poste de police s'il pouvait avoir sa carte. Le policier n'étant pas là, on lui demande d'attendre le lendemain... il apprend aussi que le policier n'était pas de service la veille. Le lendemain il retourne au poste. Le policier n'est pas encore là. Il va ensuite travailler. Malheureusement pour lui il ne peut pas travailler de nuit parce qu'il n'a pas de papier et cela serait mal vu.
Ici, les taxis (jaunes) sont omniprésents
Le surlendemin le chauffeur de taxi retourne au poste de police. Il rencontre le policier qui lui a pris sa carte. Le chauffeur lui demande sa carte. Le policier lui demande de payer son café ; ici le café est plus cher qu'au Canada (ici c'est environ 4$). Le chauffeur lui donne l'argent, étant tanné de faire affaire avec le policier.
Petite anecdote: Ici, si un policier te voit en train de prendre une photo il te demande de l'argent...
Daniel
PS: En passant, payer un café c'est l'équivalent d'un backshish (pot de vin=corruption)
1 commentaire:
Allo Daniel,
Je trouve que ton histoire est vraiment intéressante, puisque ça me donne une idée du quotidien d'un travailleur (taximan) du pays. J'aime beaucoup votre blogue. J'ai hâte de vous relire en attendant de vous revoir. Bergeronnette.
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