mercredi 25 juillet 2007

Bamenda: "Qu'est-ce qu'on fait"???

Boujour!
Aujourd'hui, je vais vous parler de notre voyage à Bamenda: Nord-Ouest du Cameroun. Notre petit groupe a visité plusieurs endroits: une chefferie (palais de chef camerounais), une boutique de souvenirs, un jardin botanique de la brousse africaine, des chemins avec plein de nids de poules et un autobus typique d'ici!

"Il était un beau Samedi, au Cameroun, où se réveillèrent 3 personnes à 6 heures. Le plus jeune s'appelait Pascal, l'aîné, Daniel, et la maman Brigitte! Mais le papa passe ses vacances à l'appartement pour des raisons de repos. Nous prenons nos bagages et descendons les 5 escaliers de notre petit édifice (assez petit pour n'avoir aucun ascenseur) sans même avoir déjeuner. Rendus à l'extérieur, nous attendons notre ami qui va nous amener à destination (dans ce cas-ci: Bamenda). Et 5 heures de route s'entamèrent en voyant les paysages défiler et changer sous nos yeux!!! En plus nous étions heureux car nous étions en montagne, avec le grand air que nous n'avions pas à Yaoundé!!! Notre "gang" devait être très haut quand nous sommes arrivés à bon port! Si vous aviez été à notre place vous comprendriez! On se croyait sur une colline plus grande que les autres mais on est arrivé à sa limite et il devait y avoir entre 1000 et 2000 mètres qui nous séparaient de Bamenda! Oh j'oubliais, avant nous nous sommes arrêtés à une chute qui descendait très rapidement. Il y a une photo que je vais mettre."

Bamenda possède une place dans les plus grandes villes du Cameroun. Peut-être nous vous l'avons déjà raconté: le Cameroun est bilingue comme au Canada mais c'est le français qui domine, pas l'anglais comme chez nous! Or, Bamenda est composé d'un 3/4 d'anglophone et nous avons dû pratiquer notre anglais. Nous somme vraiment meilleurs et pour l'accent et pour les mots mais... on n'a pas beaucoup compris l'accent africain. Même notre amie qui était de Vancouver a eu de la misère à comprendre.

Nous nous sommes donc arrêtés à un premier hôtel (National Hôtel) On a visité les chambres... Toutes étaient vides. Ce qui va s'ensuivre est vraiment stupide: il y avait des chambres répartis sur 4 étages, donc pas d'ascenseurs (on s'en fout), et toutes n'avaient personne à l'intérieur comme je vous l'ai dit tout à l'heure. Les chambres: 2 catégories. La première étant tout simplement un lit double et le deuxième deux lit. Nous voulions prendre un lit double et prendre un matelas. Mais il prétendait qu'il ne possèdait pas de matelas disponible. Nous leur demandons encore poliment si nous pouvons prendre un matelas d'une des chambres vides. C'est alors que la madame (africaine) jouflue, avec un habit chic, nous dit encore un "non" lasse. On lui demande pourquoi et elle ment (c'est ce que nous pensions): Toutes les chambres seront remplies ce soir. Nous sommes partis immédiatement et j'espère que vous comprenez pourquoi? Avec un service si ordinaire (parce qu'on a déjà vu des cas semblables), c'est scandaleux. C'est le mot que nous nous sommes répétés des millions de fois avant d'arriver à une autre hôtel beaucoup plus chaleureux, meilleure chambre, piscine, ascenseur et ce n'était pas trop cher.

Nous avons débarqué nos bagages et nous nous sommes installés (toujours le même jour) dans notre petite chambre d'hôtel. Il était 1 heure quand nous sommes tous partis en taxi à un magasin de souvenirs. Il y avait des tas de beaux souvenirs fabriqués dans un atelier où nous (Daniel et moi) sommes allés faire un tour. Le soir, ma famille et moi revenions avec plein de "bebels" tandis que Daniel et moi même avions le rhume. Atchhooouuuu!!! et je l'ai encore.

Le lendemain, nous partions pour un village du nom de Bafut. Là était construit un palais pour un roi. Nous l'avons visité ainsi que l'église qui servait de musée ! C'est dommage car nous ne pouvions pas prendre de photos. Il y était montré plusieurs armes, statues de rites, défenses d'éléphant tué par le chef, peau de boa de 8m, photos du village quand les Allemands y sont arrivés etc... et dans le palais, il y avait un magasin d'objets fabriqués par les 6 épouses du chef.

Vous allez me dire que c'est beaucoup mais ce n'est rien comparé à son père!!! Le père du chef avait à lui tout seul 151 femmes! Je ne sais pas combien de fils il a, mais le chef actuel en a 38!

Vers 11h (du matin) nous sommes partis vers le jardin botannique non loin de là. Il n'y avait personne (aucun visiteurs) mais c'était formidable! C'était beaucoup moins grand que celui de Montréal mais c'est spécial de voir toutes ces plantes de la jungle africaine! On a pris un grand nombre de photos!

Encore le lendemain, nous sommes allé à l'église les 5 dernières minutes et nous sommes allés jouer dehors. L'après midi, nous avons joué à des jeux de cartes! Nous nous sommes couchés tôt parce que le jour suivant allait être composé de 8 heures de voyages (8h jusquà 16h) dans un autobus à l'air étouffé! Nous étions tellement joyeux quand nous sommes sortis de l'autobus pour embarquer dans l'auto climatisé nous menant chez nous et nous étions un petit peu déçu des personnes qui s'occupaient du voyage! Ils ne voulaient pas croire que notre valise était dans la soute à bagages mais en vérité il le savait. Le matin nous sommes partis à l'heure africaine (une heure et demi plus tard) On était fatigué mais content. Personellement je ne prendrais plus l'autobus camerounais pour des voyages comme cela si je peux l'éviter!

Pascal

Une vacance de départ

Comme vous l'a dit ma mère: on part. On revient au Québec. Je dois avouer que je m'étais habitué à notre rythme de vie et au fait qu'on restait 2 ans. D'un autre côté, la perspective de revoir mes amis pourrait me procurer quelque joie.
Comme nous sommes restés très peu de temps ici et que nous étions pas là comme touristes et aussi qu'il nous restait un an et demi ici, on n'a que très peu visité le pays. Donc, la fin de semaine du 20 au 22, nous sommes allés faire un tour à Bamenda.
Brigitte, Pascal et moi sommes partis très tôt (6:15 a.m), et nous sommes arrivés au début de l'après-midi (1:00 p.m). Durant l'après-midi, nous sommes allés dans un magasin (au prix fixe: ici, tout est à négocier). Nous avons achetés certains trucs. C'est assez cher, mais ça vaut le prix.

Le lendemain nous avons marché dans les routes de Bamenda. Nous avions pas le droit d'utiliser des véhicules. Pourquoi? à cause des élections. Ils ne veulent pas de personnes qui votent, qui se dirigent vers une autre ville et qui votent une secondes fois. C'est vraiment spécial de voir la rue du marché vide car d'habitude il y a plein de monde. Et aussi de voir des gens jouer au foot(soccer) sur la route. Nous avons aussi vu les petites routes de Bamenda: on se croirait au moyen âge (ou presque).
Le lendemain, nous somme allés à la chefferie de Bafut. Le chef a six femmes (et 36 enfants). Vous trouvez cela beacoup? ce ne l'est pas: l'ancien chef a eu 151 femmes. Moi je trouve que c'est énorme. À bien y penser c'est peut être la grosseur d'un village de femmes. Il y avait beauoup de huttes et de décorations. Il y avait aussi un musée (on n'a pas pu prendre de photos). Dedans, il y avait des objets remontant à plus de 600 ans! Il y avait des armes et des statues. Saviez-vous que les Bafuts se sont battus contre les allemands? He oui! Ils se sont battus (de façon un peu différente).

Ensuite nous somme partis au jardin botanique. Il y en a un!!! Il est petit et ce n'est pas les mêmes fleurs que chez nous, mais c'était bien. J'avoue avoir moins aimé cela, car j'était fatigué et enrhumé (il fait plus froid à Bamenda car nous sommes dans les montagnes).

Ensuite nous sommes revenus en bus. Pas très plaisant, surtout très long, nous devions partir à 8:00 mais au lieu nous sommes partis à 9:30. Nous avons eu certaines pauses durant le trajet. Nous sommes arrivés vers 4:30... Il faut être patient quand on parle de l'heure africaine!!!

Daniel

Un nouveau départ...

Bonjour,

Pour ceux qui ne le savent pas encore, nous rentrons au pays! Les raisons de ce départ appartiennent à Pierre et il vous les partagera de vive voix, lui-même.

Vous dire que je ne suis pas déçue serait un mensonge car j'avoue avoir pris goût à mon rythme de vie. Le retour sera, on le sait, difficile car on recommence à zéro. Mais nous avons beaucoup grandi comme famille dans cette expérience et de mon côté, je me dis que des contrats de six mois seraient plus gérables dans les prochains 5 ans que des expériences de 2 ans.

Ce que nous retenons :

Pierre a gagné une belle expérience, même si elle était particulièrement difficile. Il est le 2e sur les trois canadiens de l'équipe à quitter pour les mêmes raisons et le troisième vient de s'ajouter à la liste...

Les enfants ont appris beaucoup de chose, en particulier la patience... et aussi quelques prises de conscience sur le monde et également sur la vie!

Pour ma part, j'aurai au moins terminé ma deuxième version de mon roman et amélioré un peu mon anglais : mes deux objectifs de l'année! Ma santé a pris du mieux même si les dernières semaines ont été éprouvantes moralement.

Je profite de mes derniers instants ici pour voyager un peu avec les enfants. J'espère qu'ils vous en parleront eux-mêmes dans leurs prochains messages!

Notre retour est quand même teinté d'espoir car nous avons appris que les enfants pourront réintégrer leur programme scolaire, PROTIC, sans difficulté. Le chômage à Québec est bas, donc augure bien pour notre réinsertion et on espère vous revoir à travers cela pour renouer avec le plaisir d'être ensemble!

D'ici là, bonnes vacances pour ceux et celles qui les commencent!

Brigitte

mercredi 11 juillet 2007

Tam Tam et ses amis!

Boujour!
Hier, (mardi) on a eu notre premier cours d'instruments africains! Je vous explique: une journée cet été, nous avons invité un monsieur du nom de Venant pour discuter à propos de leçons de
balafon ou d'autes instuments africains. Mais le coût du balafon est trop cher parce que nous, nous ne voulons pas un balafon de touristes, mais un balafon pour jouer véritablement.

Mardi (hier), on a donc eu la visite de Venant qui est venu avec plusieurs instuments de musique africains. Le djembé, le bongo et des maracas. J'ai adoré le cours!!! Il nous a montré les trois notes principales du djembé: le claquet, le tonic et la basse.

Le claquet, c'est un coup porté sur le côté du djembé. C'est la note la plus aigue des trois. Ta main doit être "un peu arrondie". Le tonic est également sur le côté mais un peu plus éloigné du rebort. Cette fois-ci ta main doit être droite, raide. Et la basse exécute le son le plus grave. Tu tapes tout simplement au milieu du djembé pour que cela résonne.

Le bongo est plus bizarre. Ce sont deux petits tambours reliés par une barre en je ne sais quoi.

Pour le bongo, tu n'as pas de nom pour les sons. Il y a un tambour qui est plus large et joue des sons graves et le plus petit, des sons aigus.

On serait déjà capable de faire un concert. Une personne a un djembé ou un bongo et l'autre joue au piano. Avec le djembé, Daniel ou moi on fait le rythme pendant qu'une fois encore, Daniel ou moi joue une musique au piano!!!

Je ne croyais pas que cela allait être aussi "le fun" mais je crois que si c'est amusant, c'est parce que Venant nous laisse aller. (De temps en temps, il nous corrige)

Bon ben... bonnes vacances à tous!!!
Pascal

Le palu et nous

Bonjour,

J'ai toujours pris soin de prendre une médication lors de mes séjours en Afrique court ou long-terme, contre le paludisme. Si je passais dix ans en Afrique, peut-être agirais-je différement. Mais un an ou deux, je reste fidèle aux recommandations internationales à ce propos! La mort, due au palu, de certains canadiens dans mon environnement me fait persister dans ce choix.

Le traitement du paludisme (malaria) a changé depuis notre dernier séjour en Afrique ou la paludrine, nivaquine, savarine convenait encore parfaitement aux besoins de notre famille. Aujourd'hui, les recommandations sont toutes autres, car outre le fait que le Cameroun est situé dans une zone 3 (la plus à risque), l'Afrique de l'ouest aussi aurait passé de zone 2 à zone 3 aux dires des médecins rencontrés ici.

En zone 3 donc, on nous parle de Malarone (pour un maximum de trois mois car aucune étude n'a a encore été réalisée sur une consommation long terme), de la Lariam (qui possède beaucoup d'effets secondaires) et de la Doxycycline. Après trois mois de Malarone, nous avons commencé le traitement avec le Lariam pour les enfants car la Doxycycline est contre-indiquée dans leur cas (altère la croissance). Pour l'instant, après un mois, je n'observe pas d'effets secondaires (cauchemares, nausées, etc) sauf Daniel qui a fait une nuit agitée cette semaine. À suivre dans son cas puisqu'il est le plus susceptible d'avoir des effets secondaires.

En ce qui me concerne, je suis contre-indiquée pour le Lariam et la Doxycycline de même que Pierre. Le médecin français rencontré nous a dit de ne pas en prendre tout simplement (Jamais j'aurais pensé qu'un médecin me dirait cela un jour. Cependant, la réalité est là, nous ne pouvons prendre aucun des médicaments recommandés). Donc, nous n'avons pas d'autres alternatives que prendre de plus grandes précautions telles que moustiquaire, pantalons le soir, etc. Le plus important dans l'histoire, dixit le médecin, c'est de communiquer avec eux au moindre signe de fièvre, aussi banale soit-elle en apparence. Et si on voyage dans le pays, on reprendra de la Malarone pour prévenir, puisque nous n'aurons pas accès facilement aux services de santé.

Je vous avoue avoir été déroutée d'apprendre que je devais m'abstenir d'une médication contre le paludisme. On nous conditionne tant à la prendre qu'il a fallu les trois mois de Malarone pour me préparer à l'idée que je tomberais sans médication. Mais ne vous inquiétez pas pour autant. Nous avons accès à un excellent système de soin pour expatriés comme nous et nous ne "niaiserons" pas lors de symptômes douteux avant de prendre des mesures.

Et si vous venez nous visiter, vous serez dans d'excellentes conditions. S'il le faut, nous sortirons la tapette à mouche et on s'installera à côté de votre lit toute la nuit pour vous "sauver" du mosquito! :-)

Bonnes vacances à toutes et à tous!
Brigitte

jeudi 5 juillet 2007

Retour sur les sondages...

Bonjour,

Je fais juste un petit retour sur nos sondages:

Le premier était:

Êtes-vous pour ou contre le fait de posséder des animaux sauvages à la maison?

Voici le "score" final:

1 personne (6%) a voté "pour".
16 personnes (89%) ont voté "contre".
1 personne (6%) a voté "je ne sais pas".


Je vous rappelle que ce sondage avait un rapport avec la première émission de Pascal "Toi, moi et le monde".


Le deuxième étant:

Aimez-vous notre blogue?

15 personnes (100%) ont voté "beaucoup".

J'espère que vous répondiez vraiment ce que vous pensez... Je n'aime pas trop les flatteurs. J'ai mis sur le blogue un nouveau sondage "Osez-vous?".

La question est: Oseriez-vous goûter à des larves de coléoptère(scarabée)? Répondez en grand nombre...

Daniel

Ps: allez voir les nouveaux vidéos!

Fête du Canada

Bonjour,

Nous avons passé notre 1er juillet au soir à la résidence du Haut-Commissaire pour la fête du Canada. Les enfants étaient chez leurs copains canadiens à deux rues de là alors que nous, en tenue de soirée, étions parmi les invités. Outre la garde d'honneur et les poignées de main traditionnelles auprès de l'équipe canadienne (Haut-commissaire, son épouse, Consul, etc), nous avons dégusté une tonne d'amuse-gueules (ou si vous préférez maintenant amuse-bouches) et bu quelques coupes de vin.

C'est bien la première fois que je participe à la fête du Canada. Je crois l'avoir fait une fois au Québec en allant voir les feux d'artifice sur les plaines d'Abraham! La fête du Québec, elle, je ne compte pas les fois! La soirée fut finalement agréable grâce au fait que je connaissais plusieurs personnes. J'ai pratiqué mon anglais à quelques reprises, car il y a beaucoup de canadiens anglophones au Cameroun.

Nous sommes rentrés vers 22h et voilà pour cette soirée mondaine!
Brigitte